OCCUPATION VIETNAMIENNE, CONTRE-GUERILLA KHMERE

Les vietnamiens ont l'intelligence d'installer des Cambodgiens au pouvoir (dont Hun Sen, un Khmer rouge repenti), pour ne pas provoquer la population. Mais ils ne se débarassent pas des KR, adossés à la frontière thaïlandaise... Ces derniers, infatigables,  reprennent la guérilla. Ils vont uliliser un moyen diabolique pour tenter de déstaliliser le nouveau régime:les mines! De fabrication chinoise, les mines antipersonnel sont conçues, non pas pour tuer mais pour mutiler. En les plaçant volontairement dans les rizières et les champs, les Khmers rouges savent pertinamment qu'ils empêcheront les paysans de travailler. Et sans récoltes, le régime ne tiendra pas longtemps... Encore un mauvais calcul de la part des dirigeants KR : les Vietnamiens ne sont pas au Cambodge pour faire des profits-ils n'ont même pas tenté de coloniser le pays-,et seule la population va souffrir du minage intensif des campagnes... Des débuts de famine et un nombre considérable de mutilés incitent les organisations caritatives internationales à aider le peuple cambodgien, mais une partie de l'aide (qui passe par la Thaïlande) est détournée par les Khmers rouges. Les hommes de Pol Pot ne sont pas les seuls à s'opposer à l'occupant vietnamien : aidés par Pékin, Sihanouk crée une armée royaliste en 1982, et le nationaliste de droite Son Sann, aidé par la Thaïlande (entre autres), forme son propre groupe armé.